Pour un fervent de hockey et de statistiques, l’avènement des statistiques dites « avancées » ajoute du piquant à un jeu qui s’est plus rapproché des échecs (défensives élaborées) que du basketball (attaques spectaculaires) ces dernières années.
En effet, de nos jours, tout y passe, des chiffres plates et simplistes tels le Corsi et Fenwick – basés sur une donnée aussi peu fiable que les tirs au but tentés – aux analyses plus en profondeur comme la zone dans laquelle certains joueurs sont plus utilisés ou la force de l’adversaire leur faisant face.
Tout est devenu sujet à interprétation – et on peut faire dire ce que l’on veut à n’importe quelle statistique. Par exemple, à une certaine date, en 2015-16, quand Carey Price était le seul blessé, le Canadien de Montréal avait une fiche de 6-2-2, alors que sans l’ailier Brendan Gallagher, le même club montrait une fiche de 5-11-2 – mais la moitié de ces matchs-là l’étaient aussi sans Price, alors on peut assumer que de perdre deux pièces-maîtresses fait plus mal qu’une seule.
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