Je dois avouer que j’ai paniqué un peu au début de la crise. Je suis à la maison avec un petit bébé de quatre mois et la solitude pose un défi quotidien. Depuis novembre, je remplis mes semaines avec des visites d’amis et de la famille, des excursions dans divers magasins et l’essai de divers types de cours spécifiques aux bébés et nouvelles mamans. La restriction de toutes ces activités et l’annulation d’un beau voyage en Belgique pour présenter bébé à la famille ont tout de même chamboulé ma vie, même si je ne travaillais pas.
Toutefois, les mesures de distanciation sociale ont ramené le troisième membre de notre nouvelle famille à la maison. Certes, il travaille pendant la journée, et, oui, le fait qu’il passe la majorité du temps en téléconférence me mène parfois à me cacher désespérément de sa voix (je suis maintenant la principale utilisatrice de la machine à bruit blanc de bébé), mais somme toute, sa présence est précieuse. Il passe maintenant un peu plus de temps avec bébé le matin (bonjour la douche relaxante pour maman!), joue avec elle pendant la pause du dîner et est toujours là pour son bain en fin de journée. Les deux en profitent et en jouissent visiblement, alors moi aussi.
Les visites d’amis et de famille sont remplacées par des appels Facetime et des conversations de groupe sur Messenger. Je dirais qu’ils sont même plus fréquents, car tout le monde semble à la recherche de contact humain. Mes cours de groupes ont toujours lieu, mais à distance maintenant. C’est tout de même pratique, parce que j’ai tout pour divertir bébé pendant que je me mets en forme, sinon je peux attendre la sieste avant de m’y mettre.
Autre petit avantage : bientôt je ne serai plus la seule personne ayant visiblement besoin d’une coupe de cheveux. C’est une perspective qui me rend vraiment trop heureuse. Je tente aussi de convaincre mon conjoint d’essayer le man bun…mais il est loin d’être convaincu!